Il contemple, la beauté l'interroge : il prie.
L’agnostique, qui croit et doute à la
fois, prie lui aussi.
Qu'il le fasse seulement aux heures où
tout est clair,
le matin de préférence où tout paraît
lumineux !
Il aura assez du soir pour se poser des
questions
sur l'existence de Dieu.
Quant au croyant, comment peut-il
ne pas prier ?
Comme l'oiseau vole, ou comme le poisson nage,
l'homme de tout temps prie à sa façon,
à son moment. Invincible cet élan qui porte vers l'Invisible...
Recherche de toute une vie vers l'inconnu,
vers ce qui nous porte au-delà de nous-mêmes…
Ainsi-soit-il.
Guy Gilbert