Il nous faut regarder...



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Derrière la saleté s’étalant devant nous
Derrière les yeux plissés et les visages mous
Au-delà de ces mains ouvertes ou fermées
Qui se tendent en vain ou sont poings fermés
Plus loin que les frontières qui sont de barbelés
Plus loin que la misère il nous faut regarder…
Il nous faut regarder ce qu’il y a de beau
Le ciel gris ou bleuté, les filles au bord de l’eau
L’ami qu’on sait fidèle
Le soleil de demain, le vol d’une hirondelle
Le bateau qui revient
Par delà le concert des sanglots et des pleurs
Et le cri de colère des hommes qui ont peur
Par delà le vacarme des rues et des chantiers
Les sirènes d’alarme et les jurons de charretier
Plus fort que les enfants qui racontent les guerres
Et plus fort que les grands qui nous les ont fait faire…
Il nous faut écouter l’oiseau au fond des bois
Le murmure de l’été, le sang qui monte en soi
Les berceuses des mères, les prières des enfants
Et le bruit de la terre qui s’endort doucement
Jacques Brel

La terre est si belle...


Prends ton sourire...



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« Prends ton sourire
et donne-le à celui qui n'en a jamais eu.
Prends un rayon de soleil
et fais-le percer les ténèbres qui enveloppent la terre.
Découvre une source
et purifie celui qui est dans la boue.
Prends une larme
et dépose-la sur le visage de celui qui n'a jamais pleuré.
Prends ton courage
et mets-le dans le cœur de celui qui ne peut plus lutter.
Découvre un sens à la vie,
et partage-le avec celui qui ne sait plus où il va.
Prends dans tes mains l'espérance
et vis dans la lumière de ses rayons.
Prends la bonté,
et donne-la à celui qui ne sait pas donner.
Découvre l'amour, et fais-le connaître à l'humanité. »
Manatma Gandhi 

Soyez heureux d'exister...



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La joie d'exister est bien la joie la plus élémentaire, au sens minéral du mot, une joie aussi ferme que le granit, aussi profonde qu'une crevasse, aussi pure qu'une source. C'est vrai, nous nous laissons projeter à la surface de nous-mêmes là où bruissent nos frêles actions, loin du fond de notre être, là où règne le silence des espaces infinis.

La joie d'exister ? C'est prendre à pleines mains cette terre que je foule aux pieds. C'est sentir l'odeur de glaise dont je suis pétri. C'est découvrir en moi tous ces traits frustes de l'homme primitif. C'est entendre la respiration de tout mon être, corps et âme. C'est goûter la saveur du sel qui donne du piquant à ma vie.


La joie d'exister ? C'est retrouver la mémoire la plus haute, celle de mes origines, c'est boire à la source de ma vie. C'est ne pas m'abandonner à la conscience vertigineuse de mon néant, mais à la conscience exaltante de frétiller entre les mains de Dieu. C’est accepter d’être pris de nausées, de tristesse, de dégoût de la vie devant la souffrance, l’épreuve ou l’échec avant d’adhérer sereinement à la volonté du Père qui est dans les cieux. »


Cardinal Roger Etchegaray

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