En 1685 et 1686, elle devient maîtresse des novices. Elle
peut commencer à y faire connaître le Sacré Cœur, et quelle joie pour elle
lorsque lors, de la sainte Marguerite 1685, elle trouve un petit oratoire
improvisé par les novices sur lequel trône une image du Sacré Cœur dessiné à la
plume ! Marguerite convie alors la communauté à se joindre à elles, mais sans
succès. Bien au contraire, une nouvelle fois, une partie des sœurs se ligue
contre elle, jugeant inopportun cette prétention à introduire un nouveau culte.
Et Marguerite-Marie n'est pas au bout de ses peines. Ayant rendu au monde une jeune fille dont elle pense la vocation forcée, elle s'attire les foudres du père qui, homme influent, lui tresse une réputation de folle et d'incompétente. Mais la maîtresse des novices ne fléchit pas, et dans l'humiliation grandit encore spirituellement.
Une autre épreuve s'abat alors sur elle. Le Père la Colombière est décédé trois ans auparavant. Or voici que quelques jésuites décident de publier un ouvrage reprenant ses écrits, La Retraite Spirituelle. Or, à la lecture du livre au réfectoire, les sœurs entendent avec surprise le récit de la grande apparition, quoique Marguerite-Marie ne soit pas nommément citée.
La réputation de Sœur Marguerite-Marie commence à aller bien au-delà des murs du monastère. Et on la pousse à écrire sa vie, et ses rencontres intimes avec le Seigneur. Mais elle ne veut pas s'exposer, et n'aime jamais ce qu'elle a écrit. Il faut que le Seigneur lui-même lui demande de ne plus refuser d'écrire, et que son confesseur le Père Rollin lui donne l'ordre de commencer son autobiographie. S'apercevant qu'elle déchire à chaque relecture ce qu'elle écrit, il faut même lui interdire de se relire ! Toujours est-il que c'est un témoignage vivant, et une profonde marque de sa spiritualité.
Le 21 juin 1686, le monastère décide unanimement de fêter le Sacré Cœur, à l'initiative d'une des sœurs pourtant les plus opposées à l'origine. Marguerite-Marie alors sait qu'elle atteint son but : " Je mourrai maintenant contente, puisque le Sacré-Cœur de mon Sauveur commence à être connu ". De fait, le culte se développe ; des démarches sont même entreprises à Rome pour sa reconnaissance.
En 1689, Marguerite-Marie reçoit un dernier message du Seigneur : elle doit faire savoir au roi, Louis XIV, qu'il doit se consacrer au Sacré Cœur, ainsi que tous les grands du royaume, et Lui construire un lieu de culte. Le message arriva-t-il au destinataire ? Nul ne sait, mais toujours est-il qu'il n'y eut point de suites.
En octobre 1690, elle annonce à ses sœurs, incrédules, que le Seigneur veut la rappeler à Lui, et en effet, sœur Marguerite-Marie rend saintement son âme à Dieu le 17 octobre de la même année. En savoir plus.
Et Marguerite-Marie n'est pas au bout de ses peines. Ayant rendu au monde une jeune fille dont elle pense la vocation forcée, elle s'attire les foudres du père qui, homme influent, lui tresse une réputation de folle et d'incompétente. Mais la maîtresse des novices ne fléchit pas, et dans l'humiliation grandit encore spirituellement.
Une autre épreuve s'abat alors sur elle. Le Père la Colombière est décédé trois ans auparavant. Or voici que quelques jésuites décident de publier un ouvrage reprenant ses écrits, La Retraite Spirituelle. Or, à la lecture du livre au réfectoire, les sœurs entendent avec surprise le récit de la grande apparition, quoique Marguerite-Marie ne soit pas nommément citée.
La réputation de Sœur Marguerite-Marie commence à aller bien au-delà des murs du monastère. Et on la pousse à écrire sa vie, et ses rencontres intimes avec le Seigneur. Mais elle ne veut pas s'exposer, et n'aime jamais ce qu'elle a écrit. Il faut que le Seigneur lui-même lui demande de ne plus refuser d'écrire, et que son confesseur le Père Rollin lui donne l'ordre de commencer son autobiographie. S'apercevant qu'elle déchire à chaque relecture ce qu'elle écrit, il faut même lui interdire de se relire ! Toujours est-il que c'est un témoignage vivant, et une profonde marque de sa spiritualité.
Le 21 juin 1686, le monastère décide unanimement de fêter le Sacré Cœur, à l'initiative d'une des sœurs pourtant les plus opposées à l'origine. Marguerite-Marie alors sait qu'elle atteint son but : " Je mourrai maintenant contente, puisque le Sacré-Cœur de mon Sauveur commence à être connu ". De fait, le culte se développe ; des démarches sont même entreprises à Rome pour sa reconnaissance.
En 1689, Marguerite-Marie reçoit un dernier message du Seigneur : elle doit faire savoir au roi, Louis XIV, qu'il doit se consacrer au Sacré Cœur, ainsi que tous les grands du royaume, et Lui construire un lieu de culte. Le message arriva-t-il au destinataire ? Nul ne sait, mais toujours est-il qu'il n'y eut point de suites.
En octobre 1690, elle annonce à ses sœurs, incrédules, que le Seigneur veut la rappeler à Lui, et en effet, sœur Marguerite-Marie rend saintement son âme à Dieu le 17 octobre de la même année. En savoir plus.
Procession des reliques de Sainte Marguerite-Marie
Reliquaire de Ste Marguerite Marie( Monastère) |
La Dévotion au Sacré-Cœur
Le Christ a choisi Marguerite-Marie
Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial, pour faire connaître au monde
la grandeur de son cœur aimant.
La dévotion au Cœur de Jésus n'est pas née à la Visitation ;
d'autres, avant Marguerite-Marie, avaient médité sur l'amour infini de
Dieu pour les hommes. Cependant, les apparitions du Sacré-Cœur à la
visitandine vers 1675, l'invention et la propagation de la garde
d'honneur à la Visitation de Bourg et des 300 autres groupes établis
partout en France (dont beaucoup par les visitandines), et enfin la
canonisation de la sainte en 1920 furent des vecteurs primordiaux.
Cœur peint par Ste Marguerite-Marie (Visitation de Nevers) |
Cette dévotion, qui fit des émules dans le monde dès le début du
XVIIIe siècle avec l'érection des premiers autels, a gagné le monde
entier - témoins la basilique de Montmartre ou le Christ de Rio de
Janeiro. Le pape a consacré le monde au Sacré-Cœur, et nombreux furent
les soldats des deux camps qui, dans les tranchées de la Première Guerre
mondiale, portèrent sur eux une image du Sacré-Cœur...