"Sans le pardon, nous resterions prisonniers de nos actes
et de leurs conséquences",affirmait Hanna Arendt.
Le pardon n'est ni rationnel ni juste, mais il nous procure joie
et sérénité et il est la condition nécessaire à l'extinction de la violence.
Pardonner, ce n'est pas oublier. C'est réussir à apaiser la blessure suscitée
par autrui, dans un contexte, un environnement donnés, et à tout mettre en
œuvre pour que la situation source de la blessure ne se produise plus.
C'est toujours un choix profond, personnel, un acte de cœur, un
acte spirituel, parfois inexplicable, et non dénué d'une certaine dimension
mystique.
Frédéric Lenoir