La bonne mesure...
« La
mesure dont vous vous servez pour les autres
servira aussi pour vous
»
Pour chaque maladie, il existe plusieurs médicaments et traitements.
Mais tant qu'une main douce prompte à servir et un cœur généreux prompt à chérir ne s'offrent pas, je ne crois pas que l'on puisse jamais guérir de cette maladie terrible qu'est le manque d'amour.
Aucun d'entre nous n’a le droit de condamner qui que ce soit. Et cela, même lorsque nous voyons des gens sombrer, sans comprendre pourquoi. Jésus ne nous invite-t-il pas à ne pas juger ? Peut-être que nous avons participé à rendre ces gens tels qu’ils sont. Nous devons comprendre qu'ils sont nos frères et nos sœurs. Ce lépreux, cet ivrogne, ce malade sont nos frères parce qu’eux aussi ont été créés pour un plus grand amour. Nous ne devrions jamais l'oublier. Jésus Christ lui-même s'identifie à eux lorsqu'il dit : " Ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait " (Mt 25,40). Et peut-être que ces gens-là se retrouvent à la rue, dépourvus de tout amour et de tout soin, parce que nous leur avons refusé notre sollicitude, notre affection.
Sois doux, infiniment doux à l'égard du pauvre qui souffre. Nous comprenons si peu ce qu'il traverse. Le plus difficile c'est de ne pas être accepté.
Pour chaque maladie, il existe plusieurs médicaments et traitements.
Mais tant qu'une main douce prompte à servir et un cœur généreux prompt à chérir ne s'offrent pas, je ne crois pas que l'on puisse jamais guérir de cette maladie terrible qu'est le manque d'amour.
Aucun d'entre nous n’a le droit de condamner qui que ce soit. Et cela, même lorsque nous voyons des gens sombrer, sans comprendre pourquoi. Jésus ne nous invite-t-il pas à ne pas juger ? Peut-être que nous avons participé à rendre ces gens tels qu’ils sont. Nous devons comprendre qu'ils sont nos frères et nos sœurs. Ce lépreux, cet ivrogne, ce malade sont nos frères parce qu’eux aussi ont été créés pour un plus grand amour. Nous ne devrions jamais l'oublier. Jésus Christ lui-même s'identifie à eux lorsqu'il dit : " Ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait " (Mt 25,40). Et peut-être que ces gens-là se retrouvent à la rue, dépourvus de tout amour et de tout soin, parce que nous leur avons refusé notre sollicitude, notre affection.
Sois doux, infiniment doux à l'égard du pauvre qui souffre. Nous comprenons si peu ce qu'il traverse. Le plus difficile c'est de ne pas être accepté.
Mère Teresa
Diaporama Visitation Nevers
Monastère de la Visitation de Nevers
Visitation Nevers - diaporama flash
Visitation Nevers - diaporama flash
Tous saints...
Tous saints...
« Donner concrètement notre oui
à ce qui nous est demandé. »
St François de Sales
St François de Sales
Accomplir soigneusement
et rigoureusement les tâches
qui nous incombent
et se fier à la Providence.
et rigoureusement les tâches
qui nous incombent
et se fier à la Providence.
« Le soin et la diligence(1) que nous devons avoir en nos affaires sont choses
bien différentes de la sollicitude(2), souci et empressement. ...Soyez donc soigneuse et
diligente en toutes les affaires que vous aurez en charge, ma Philothée, car
Dieu vous les ayant confiées veut que vous en ayez un grand soin; mais s'il est
possible, n'en soyez pas en sollicitude et souci, c'est-à-dire, ne les
entreprenez pas avec inquiétude, anxiété et ardeur. Ne vous empressez
point à la besogne: car toute sorte d'empressement trouble la raison et le
jugement, et nous empêche même de bien faire la chose à laquelle nous nous empressons.
Les bourdons font plus de bruit et sont bien plus
empressés que les abeilles, mais ils ne font sinon la cire et non point de
miel: ainsi ceux qui s'empressent d'un souci cuisant et d'une sollicitude
bruyante, ne font jamais ni beaucoup ni bien. Les mouches ne nous inquiètent
pas par leur effort, mais par la multitude : ainsi les grandes affaires ne nous
troublent pas tant comme les menues, quand elles sont en grand nombre. Recevez
donc les affaires qui vous arriveront, en paix, et tâchez de les faire par
ordre, l'une après l'autre; car si vous les voulez faire tout à coup ou en
désordre, vous ferez des efforts qui vous fouleront et alanguiront votre
esprit, et pour l'ordinaire vous demeurerez accablée sous la presse et sans
effet.
Et en toutes vos affaires, appuyez-vous totalement sur
la providence de Dieu, par laquelle seule tous vos desseins doivent réussir;
travaillez néanmoins de votre côté tout doucement pour coopérer avec elle, et
croyez que si vous vous êtes bien confiée en Dieu, le succès qui vous arrivera
sera toujours le plus profitable pour vous, soit qu'il vous semble bon ou
mauvais selon votre jugement particulier.
Faites comme les petits enfants, qui de l'une des
mains se tiennent à leur père, et de l'autre cueillent des fraises ou des mûres
le long des haies ; car de même, amassant et maniant les biens de ce monde de
l'une de vos mains, tenez toujours de l'autre la main du Père céleste, vous
retournant de temps en temps à lui, pour voir s'il a agréable votre ménage ou
vos occupations. Et gardez bien sur toutes choses de quitter sa main et sa protection,
pensant d'amasser ou recueillir davantage car s'il vous abandonne, vous ne
ferez point de pas sans donner du nez en terre. Je veux dire que, quand vous
serez parmi les affaires et occupations communes, qui ne requièrent pas une
attention si forte et si pressante, vous regardiez plus Dieu que les affaires;
et quand les affaires sont de si grande importance qu'elles requièrent toute
votre attention pour être bien faites, de temps en temps vous regarderez à
Dieu, comme font ceux qui naviguent en mer, lesquels, pour aller à la terre
qu'ils désirent, regardent plus en haut au ciel que non pas en bas où ils
voguent. Ainsi Dieu travaillera avec vous, en vous et pour vous, et votre
travail sera suivi de consolation. »
IVD 3ème partie ch 10. «Qu'il faut traiter des
affaires avec soin et sans empressement ni souci.»
« ... Il ne faut rien oublier de tout ce qui est
requis pour faire bien réussir les entreprises que Dieu nous met en main, mais
à la charge que si l'événement est contraire, nous le recevrons doucement et
tranquillement; car nous avons commandement d'avoir un grand soin des choses
qui regardent la gloire de Dieu et qui sont en notre charge, mais nous ne
sommes pas obligés ni chargés de l'événement, car ce n'est pas en notre
pouvoir. ... C'est à nous de bien planter et bien arroser ; mais de donner
l'accroissement, cela n'appartient qu'à Dieu. »
« ... Le laboureur ne sera jamais tancé s'il n'a pas
belle cueillette, mais oui bien s'il n'a pas bien labouré. » TAD livre 9, ch 6
et 7.
1 Diligence = rapidité.
2 A cette époque, sollicitude voulait dire inquiétude,
empressement pour demander, obtenir quelque chose
Dieu te regarde...
Dieu te regarde, qui que tu sois.
Il t’appelle par ton nom.
Il te voit et il te comprend,
aussi bien qu’il t’a fait.
Il sait ce qu’il y a en toi,
tous tes sentiments
et tes pensées propres…
tes goûts, ta force et ta faiblesse.
Il te voit dans tes jours de joie
et dans tes jours de peine…
Il t’entoure de ses bras et te soutient.
La Douceur...
Citons quelques paroles de François lui-même :
"Soyez, disait-il, le plus doux que vous pourrez, et souvenez-vous que l'on prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu'avec cent barils de vinaigre. S'il faut donner en quelque excès, que ce soit du côté de la douceur." --"Je le veux tant aimer, ce cher prochain, je le veux tant aimer ! Il a plu à Dieu de faire ainsi mon cœur !
Oh ! Quand est-ce que nous serons tout détrempés en douceur et en charité !"
4 Octobre : Saint François d'Assise
Saint François d'Assise, qui es-tu ?
Né à Assise (en Italie) en 1181, d'où l'appellation
"François d'Assise", François est issu d'une famille riche. Il vit
comme tous les jeunes de son âge et de son époque diverses expériences : les
fêtes, les escapades et même la guerre durant laquelle il est fait prisonnier
et souffre de maladie. Durant sa convalescence, il ressent une insatisfaction
profonde face à la vie. Il cherche, il regarde autour de lui mais il reste sans
réponse...
Un jour en écoutant un passage de l'Évangile, il lui vient une réponse à ce qu'il cherche : passer sa vie à aimer toute la création. Il transforme alors sa vie, il se fait pauvre, se soucie d'annoncer les messages de joie, d'espoir et d'amour contenus dans la Bible, et de porter la paix aux gens et à toute la Création. Il s'habille d'un vêtement gris et se ceint la taille d'un cordon. Il porte ainsi le vêtement du pauvre de son époque.
Toute sa vie, il fait la promotion de la solidarité aux pauvres, aux démunis, aux marginalisés. Il dénonce les injustices et s'oppose à toute appropriation. C'est dans la prière qu'il trouve toute sa force pour aimer et pour aider les autres. Un jour, il réalise que toute la Création forme une grande famille, une sorte de fraternité universelle. Il invite tous les humains à l'amour mutuel et au respect de notre mère la Terre, notre sœur la Lune, notre frère le Soleil...
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