Ste Jeanne de Chantal...

A 29 ans, Jeanne-Françoise de Chantal mène une existence heureuse : un mari aimant, quatre enfants, une bonne situation sociale... Elle est une femme comblée. Mais en 1601, un drame la frappe. Son mari est mortellement blessé à la chasse. Suit alors un douloureux veuvage.



Au cours du Carême, en 1604, Jeanne-Françoise de Chantal entend à Dijon le sermon de François de Sales, alors évêque de Genève-Annecy. L’homélie la touche profondément. De cette rencontre naîtra une amitié spirituelle féconde.

François de Sales devient le directeur spirituel de celle qui sera la fondatrice de l’ordre de la Visitation. Il trouve la réconforte et la guide sur le chemin de l’espérance. Il lui fait également part d’une intuition : fonder une famille religieuse basée sur la vie contemplative, ouverte à toutes les femmes, indépendamment de leur condition ou de leur état de santé.

Fondation

Le 6 juin 1610, la congrégation de la Visitation Sainte-Marie voit le jour à Annecy. Il s’agit d’un institut à vœux simples et clôture modérée : le service des malades est ainsi possible. Mais Mgr de Marquemont, archevêque de Lyon, n’accepte pas cette souplesse. Il exige que les Visitandines prononcent des vœux et soient cloîtrées.

Dans ces conditions, l’institut se développe rapidement. Il n’y a pas de supérieure générale (chaque monastère est autonome). Mais Jeanne-Françoise de Chantal joue un rôle central dans les fondations. On compte sur son esprit pratique. Et son autorité morale ainsi que son élévation mystique sont reconnues. Elle meurt en 1641, alors que l’ordre compté déjà 87 maisons. Elle est canonisée en 1641.

Lumière en soi...




"Notre sagesse vient de notre expérience 
et notre expérience vient de nos erreurs. 
On ne craint plus jamais le noir,  
quand on sait faire la lumière en soi". 

Catherine Enjolet
Bonne journée !

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