La Terre...



Que dire de la terre, ce paradis que Dieu nous a offert ?

Elle fut jadis égayée de vert, et aujourd’hui envahie de déserts.



Ce monde qui était fertile, nous l’avons rendu stérile,

En voulant le perfectionner, nous l'avons génétiquement modifié.






Une des délicatesses naturelles, qui a le doux nom de miel,

Obtint le nom de rare espèce, car ses ouvrières disparaissent.



De nos repas, nous faisons des festins,
alors que nos frères africains sur leurs tables ne découvrent rien,
et ne peuvent apaiser leur faim.



Nous nous plaignons de tous les faits et nos voisins cherchent la paix.

Nous ne faisons rien contre la guerre qui extermine nos frères.



Nous étions libres de nos sentiments,
nous sommes devenus esclaves de l’argent
qui passe avant toute générosité face à tous les déshérités.



Quand ouvrirons-nous les yeux pour redevenir heureux ?

Quand de notre mémoire, le passé sera pour toujours effacé ?



Verdinha

Tendresse






On ne mesure pas sans doute assez la force de la tendresse,
Qui se communique de peau à peau, d’âme à âme, de cœur à cœur.

Si nous pouvions seulement être là, ralentir notre rythme, nous mettre à l’écoute, ouvrir nos antennes les plus fines pour apercevoir les attentes, les besoins les plus subtils.

Mettre dans nos mains toute l’attention et le respect dont nous sommes capables et garder confiance dans la danse de la vie !

Marie de Hennezel

« Soyez sans crainte »





La véritable raison pour laquelle tu ne réussis pas toujours ta méditation, la voici – et je ne me trompe pas ! Tu commences ta méditation dans l’agitation et l’anxiété. Cela suffit pour que tu n’obtiennes jamais ce que tu recherches, car ton esprit n’est pas concentré sur la vérité que tu médites et il n’y a pas d’amour dans ton cœur.

Cette anxiété est vaine. Tu n’en retireras qu’une grande fatigue spirituelle et une certaine froideur de l’âme, surtout au niveau affectif.

Je ne connais à cela nul autre remède que celui-ci : sortir de cette anxiété. C’est en effet un des obstacles majeurs à la pratique religieuse et à la vie de prière. Elle nous fait courir pour nous faire trébucher. Je ne veux vraiment pas te dispenser de la méditation simplement parce qu’il te semble que tu n’en retires aucun profit. Au fur et à mesure que tu feras le vide en toi-même, que tu te débarrasseras de cet attachement dans l’humilité, le Seigneur te fera le don de l’oraison qu’il garde dans sa main droite.

Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin

Lève l'ancre...






La prière, mon frère, c’est aussi une aventure étonnante, qui te fait quitter le port douillet de certaines certitudes pour te lancer sur l’océan infini de Dieu.

Il t’appartient de hisser la voile, de larguer les amarres, de lever l’ancre, de te mettre à la barre, de t’exposer au vent sur les profondes eaux…

Le vent ?
C’est le souffle de Dieu.
Sans lui tu n’avanceras pas ; c’est lui qui t’enlace et qui t’expose ; c’est lui qui t’entraîne loin du port et qui t’isole…
Mais, n’aie pas peur ! Il est maître du vent, des courants et des flots ; l’océan repose en lui.
Et puis tu découvriras que ta fragile embarcation n’a laissé derrière elle aucune trace pour retourner au port, il te sera aussi donné de découvrir, émerveillé, une main amie tenant la barre avec toi.
Alors, tu iras jusqu’au bout.

Mais, va, mon frère, le vent se lève…

Daniel BOURGUET

Nos différences...





 "Dans un arbre, il y a un tronc, il n'y en a qu'un, 
mais regardez les racines : 
il n'y en a pas deux pareilles, 
et ce sont ces racines invisibles, 
dans l'ordure, le fumier, la boue, 
avec leur diversité, qui sont la source de la vitalité. 

Regardez les branches: il n'y en a pas deux pareilles ; 
elles procèdent d'un tronc unique avec leur diversité. 
Il faut que nous soyons capables
 de nous estimer 
les uns, les autres dans nos diversités"  
L'Abbé Pierre

Rechercher un article

Widget récents articles

Articles plus anciens