C’est aujourd’hui le vingtième anniversaire de la mort de sainte Mère Teresa.
Cette figure emblématique de la religion catholique, connue du monde
entier, avait consacré sa vie aux plus pauvres. Elle reçut pour cela le
prix Nobel de la Paix en 1979 et fut canonisée il a tout juste un an.
On est beaucoup revenu ces dernières semaines, en particulier à la
télé, sur la mort tragique de la princesse Diana, survenue le 31 août
1997. Quelques jours après cette date, c’est un petit bout de femme tout
aussi mondialement connue, mais dans un autre registre, qui s’éteignait
à son tour: Mère Teresa. Les médias sont beaucoup plus discrets, pour
ne pas dire muets, sur ce vingtième anniversaire-là. La vie de Mère
Teresa a pourtant marqué les esprits.
Née à Skopje (actuelle Macédoine) le 26 août 1910 et décédée à Calcutta
le 5 septembre 1997, Mère Teresa, Agnes Gonxha selon son identité
civile, se définissait comme «albanaise de sang, indienne de
citoyenneté». Elle avait quitté sa terre natale à l’âge de 18 ans, pour
devenir missionnaire. Entrée à l’Institut de la Bienheureuse Vierge
Marie (les sœurs de Lorette), en Irlande, elle y reçut le nom de sœur
Mary Teresa, en référence à sainte Thérèse de Lisieux avant de partir
rapidement pour l’Inde. Elle arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Après
sa profession de vœux temporaires en mai 1931, sœur Teresa est envoyée
auprès de la communauté des sœurs de Lorette à Entally, dans la banlieue
de Calcutta, où elle enseigne dans l’école pour filles St Mary. Elle
prononcera enfin ses vœux perpétuels le 24 mai 1937, devenant, comme
elle-même le disait, «l’épouse de Jésus pour toute l’éternité», et
faisant de la charité, de la générosité et du courage ses traits
distinctifs.