Jésus, Marie et Joseph....




Jésus, Marie et Joseph,
en vous, nous contemplons
la splendeur de l’amour véritable,
à vous, nous nous adressons avec confiance.

Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles
des lieux de communion et des cénacles de prière,
des écoles authentiques de l’Évangile
et des petites Églises domestiques.

Sainte Famille de Nazareth,
que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience
de la violence, de la fermeture et de la division :
que quiconque a été blessé ou scandalisé
connaisse rapidement consolation et guérison.

Sainte Famille de Nazareth,
puisses-tu réveiller en tous la conscience
du caractère sacré et inviolable de la famille,
sa beauté dans le projet de Dieu.

Jésus, Marie et Joseph
écoutez-nous, exaucez notre prière.

Pape François

Qu'est-ce que Noël change...



À Noël, le Christ est annoncé comme l'Emmanuel, « Dieu-avec-nous ».  C'est une expression ancienne qui vient de l'Ancien Testament. Déjà les juifs disaient : « Notre Dieu est un Dieu qui s'approche ».  Mais une question demeurait, « Jusqu'où s'approche-t-il ? ».

Déjà, de tout temps, Dieu habite l'histoire des Hommes, il est dans la création.  Mais avec Jésus, Dieu se lie à l'histoire des Hommes, il accepte de subir l'histoire et de ne pas la dominer d'en haut.  Il n'est pas le Dieu du ciel, infiniment éloigné de nous.  Dieu est « pour-nous ».

Noël change l'identité de Dieu.  Dieu se montre capable de se faire Homme et même de se laisser faire par l'Homme, de souffrir de l'Homme.  La grandeur de Dieu n'est pas en dehors de nos limites, elle est de se poser dans nos limites et de les faire éclater. 

Noël montre combien nous comptons pour Dieu.

Extrait d'un entretien avec le Père Père Joseph Moingt, théologien et jésuite
Extrait d'un article du Journal  " La Croix "  du 22 décembre 2017

C'est Dieu qui vient nous aimer...



Chaque petite action est un événement immense où le Paradis nous est donné, 
où nous pouvons donner le paradis. 

Qu’importe ce que nous avons à faire: un balai ou un stylo à tenir; parler ou se taire ; 
raccommoder ou faire une conférence ; 
soigner un malade ou taper à la machine.

Tout cela n’est que l’écorce d’une réalité splendide, la rencontre de l’âme avec Dieu, 
à chaque minute renouvelée, à chaque minute accrue en grâce, 
toujours plus belle pour son Dieu.

On sonne ? Vite, allons ouvrir.
C’est Dieu qui vient nous aimer.

Un renseignement ? Le voici :
C’est Dieu qui vient nous aimer.

C’est l’heure de se mettre à table ? Allons-y :
C’est Dieu qui vient nous aimer.

Laissons-le faire.


Madeleine Delbrêl,

La première bougie...





« Allume la première bougie de l'Avent, mon frère ! » :

« Voici les derniers mois de l'année. 

Voici les nuits les plus longues et les jours les plus tristes. 
La télé et les journaux nous déversent 
leur flot quotidien de violence. 
A désespérer ! 

Allume la première bougie de l'Avent, mon frère ! 

Qu'elle dise d'abord ton espérance : Dieu ne dort pas, 
ton salut et le salut du monde tu l'attends d'abord de Lui. 

Allume une lumière, mon frère ! 


Un temps de silence et de prière, 

une lecture quotidienne de la Bible, 
une visite à ce malade, 
un temps d'écoute pour ce voisin, 
un geste nouveau de partage, 
une parole bonne et positive, 
une réponse à tel appel... 

Avec ceux de ta famille, 

tes enfants surtout qui te regardent allume gravement, joyeusement, la première bougie de l'Avent ».

Ainsi soit-il.


Père Jean-Marie Bedez

Merci....




Père, merci pour ce jour nouveau !
Donne-moi la paix et la force de vivre ce que j’aurai à vivre.
Donne-moi de tout regarder, aujourd’hui, 
avec des yeux d’amour.
Donne-moi d’aller au-delà des apparences
jusqu’aux profondeurs.
Ferme mes oreilles aux médisances.
Garde ma langue de tout ce qui peut blesser,
décourager, rendre méchant.
Que les pensées qui bénissent et qui rendent heureux
habitent mon esprit.
Garde-moi dans ta présence tout au long de ce jour.
Qu’elle me rende bienveillant et souriant.
Ainsi soit-il.  


Père André Sève

Regarde...














Je sais que tu as mille et une raisons de désespérer,
Mais je voudrais te crier qu'il y a aussi mille et une autres raisons d'espérer !
Ne laisse pas gagner ton cœur par les marées noires des mauvaises nouvelles,
Pour changer le monde, il faut d'abord changer ton regard.

Regarde et cueille chaque jour, autour de toi, au creux du quotidien,
Ces mille et une fleurs d'espérance :
Celles qui poussent au milieu des plus sinistres tours de béton,
Des plus monotones lieux de transport ou de travail,
De la plus froide chambre d'hôpital,
De la plus humble décision, personnelle ou collective, pour la justice.

Regarde et vois tous ces hommes et toutes ces femmes
Qui ne font pas " la une " des journaux, mais qui inventent, jour après jour,
De nouvelles manières de vivre, de partager, d'espérer,
Et qui manifestent que le Royaume de Dieu est à la portée de la main.

Regarde et vois tous ces hommes et toutes ces femmes
Qui, au lieu de crier que Dieu est aveugle, lui prêtent leurs yeux ;
Qui, au lieu de crier que Dieu est manchot, lui prêtent leurs mains ;
Qui, au lieu de crier que Dieu est muet, lui prêtent leurs voix.

Regarde et entends,
Car le monde actuel a besoin de retrouver ce " regard du cœur ",
Et de cueillir ces fleurs de l'espérance
Pour mieux respirer et pour mieux vivre.

d'après Saint François d'Assise

je veux m’exercer à la douceur...



« Ô Seigneur, je veux m’exercer à la douceur 
dans les rencontres et les contrariétés quotidiennes »

« Ô Seigneur, avec Ton aide, je veux m’exercer à la douceur
dans les rencontres et les contrariétés quotidiennes. 

Dès que je m’apercevrai que la colère s’allume en moi, 
je recueillerai mes forces, 
non avec violence, mais doucement, 
et je chercherai à rétablir mon cœur dans la Paix. 

Sachant que je ne peux rien seul, 
je prendrai soin de T’appeler au secours, 
comme le firent les Apôtres ballottés par la mer en furie. 

Enseigne-moi à être doux avec tous,
même avec ceux qui m’offensent ou me sont opposés, 
et jusqu’avec moi-même, 
ne m’accablant pas à cause de mes défauts. 

Quand je tomberai, malgré mes efforts, 
je me reprendrai doucement et dirai : 

« Allons, mon pauvre cœur, 
relevons-nous et quittons cette fosse pour toujours. 
Recourons à la Miséricorde de Dieu, Elle nous viendra en aide ». 

                                                                          Ainsi soit-il.

                                                                 Saint François de Sales

                                                               

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