S'arrêter...

S’arrêter, le matin une minute 
pour regarder le temps venir. 
Toute sa journée en sera transformée. 
Chaque minute en sera décalée. 
Si cette minute est d’amour et de bonté, 
tout le reste en sera teinté. 
Arrête-toi et détricote ton temps 
pour le retisser d’un fil d’or. 
André-Marie
Bonne journée !

Qui prie ?




Il contemple, la beauté l'interroge : il prie.
L’agnostique, qui croit et doute à la fois, prie lui aussi.
Qu'il le fasse seulement aux heures où tout est clair,
le matin de préférence où tout paraît lumineux !
Il aura assez du soir pour se poser des questions
sur l'existence de Dieu.


Quant au croyant, comment peut-il ne pas prier ?
Comme l'oiseau vole, ou comme le poisson nage,
l'homme de tout temps prie à sa façon,
à son moment. Invincible cet élan qui porte vers l'Invisible...

Recherche de toute une vie vers l'inconnu,
vers ce qui nous porte au-delà de nous-mêmes…
Ainsi-soit-il.



Guy Gilbert

Marie, savais-tu...



Traduction de ces chants :

Marie, savais-tu que ton petit garçon marcherait un jour sur l’eau ?

Marie, savais-tu que ton petit garçon sauverait nos fils et nos filles ?
Savais-tu que ton petit garçon était venu pour te renouveler ?
Que cet enfant dont tu venais d’être délivrée te délivrerait bientôt ?


Marie, savais-tu que ton petit garçon rendra la vue à un aveugle ?
Marie, savais-tu que ton petit garçon calmera la tempête de sa main ?
Savais-tu que ton petit garçon avait marché où les anges étaient passés ?
Quand tu embrassais ton petit bébé, que tu embrassais le visage de Dieu ?


Marie, savais-tu… 
L’aveugle verra.
Le sourd entendra.
Le mort vivra à nouveau.
Le boiteux bondira.
Le muet parlera.
Les grâces de l’Agneau.


Marie, savais-tu que ton petit garçon est le Seigneur de toute la Création ?
Marie, savais-tu que ton petit garçon régnerait un jour sur les nations ?
Marie, savais-tu que ton petit garçon est l’Agneau parfait du Paradis ?
Que cet enfant endormi que tu tiens dans tes bras est le Très-Haut,
« Je suis » ?

N'oublions pas les chrétiens persécités...


Cela s’est passé à Budapest, sur un marché de Noël.
  À l'initiative des Franciscains, des centaines d'instrumentistes t des chanteurs se sont réunis pour attirer l'attention, 
avant Noël, sur les chrétiens persécutés.

Mère nature...


La guerre la plus dure...



Il faut arriver à se désarmer.
J'ai mené cette guerre pendant des années,
elle a été terrible.
Mais je suis désarmé.
Je n'ai plus peur de rien car l'amour chasse la peur.
Je suis désarmé de la volonté d'avoir raison,
de me justifier en disqualifiant les autres,
je ne suis plus sur mes gardes,
jalousement crispé sur mes richesses.
J'accueille et je partage.
Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets.
Si l'on m'en présente de meilleurs,
ou plutôt non, pas meilleurs, mais bons,
j'accepte sans regret.
J'ai renoncé au comparatif.
Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours pour moi le meilleur.
C'est pourquoi je n'ai plus peur.
Quand on n'a plus rien, on n'a plus peur.
Si l'on désarme,
si l'on se dépossède,
si l'on s'ouvre au Dieu-Homme 
qui fait toutes choses nouvelles,
alors Lui efface le mauvais passé
et nous rend un temps neuf
où tout est possible.
 Patriarche Athénagoras

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