Etre en vacances...



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 Voici, une petite "recette " chrétienne ou simplement de bon sens :

Si être en vacances,
ce n'est pas courir toute la journée comme un dingue,
Si être en vacances,
c'est savoir regarder vivre ses enfants
et jouer avec eux,
Si être en vacances,
c'est savoir réduire l'abus de télé ou de radio,
Si être en vacances,
c'est prendre un peu de distance par rapport aux soucis,
Si être en vacances,
c'est savoir regarder l'oiseau qui vole,
ou le bout de bois qui flotte le long d'un fil d'eau,
Si être en vacances,
c'est savoir prendre un livre et le lire calmement,
Si être en vacances,
c'est pouvoir être enfin soi-même,
Alors pourquoi ne pas se mettre en vacances toute l'année ?

Car c'est toute l'année qu'il faudrait ne pas courir, regarder vivre ses enfants, s'écouter entre époux, etc...

Bref, les vacances étant par définition le temps propice à la qualité de la Vie, il serait dommage de se résigner à n'être un humain que quatre semaines par an... C'est-à-dire pendant le douzième de sa Vie !

Bruno LEROY.

Notre Père, tu es si grand...

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Notre Père, tu es si grand
et pourtant si proche de chacun de nous.
Tu fais de nous tes enfants
et tu nous appelles à tisser entre nous
des liens de fraternité.
Dans nos cœurs, dans l’Église et dans le monde,
fais venir ton règne de justice et de paix.
Garde-nous confiants en ta volonté
qui toujours veut notre bien.
Comme le pain quotidien
dont nous avons besoin pour vivre,
donne-nous, jour après jour, ta force.
Façonne tout notre être à ta ressemblance
afin que nous rayonnions de ta tendresse et de ton pardon.
Affermis-nous face à touts les tentations qui nous guettent.
et libère-nous du mal qui nous éloigne de ton amour de Père.
André Minet

Peu importe...



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Peu importe comment tu gagnes ta vie. Ce que je veux savoir, c’est l’objet de ce désir qui brûle en toi à t’en faire mal ; ce que je veux savoir, c’est si tu oses, ne serait-ce que rêver de réaliser le désir profond de ton cœur.

Peu importe l’âge que tu as. Je veux savoir si tu es prêt à risquer de passer pour un fou, au nom de l’amour, au nom de tes rêves secrets, au nom de la simple aventure d’être vivant.

Peu m’importe quelles planètes sont en conjonction avec ta lune. Je veux savoir si tu as touché le centre de ta tristesse, si tu t’es ouvert aux trahisons de la vie ou si tu t’es ratatiné, refermé de peur de ressentir une douleur de plus. Je veux savoir si tu peux t’asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, et rester là sans bouger, sans essayer de la cacher, de l’éviter ou de la travestir.

Je veux savoir si tu peux être un avec la joie, la mienne ou la tienne ; si tu peux danser sauvagement, laisser l’extase te remplir jusqu’au bout des doigts et des orteils sans nous prévenir constamment de faire attention, d’être réaliste sans nous rappeler à chaque seconde que l’être humain a des limites dont on doit tenir compte.

Peu importe que l’histoire que tu racontes soit vraie ou fausse. Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu’un pour rester fidèle à toi-même ; si tu peux supporter d’être accusé de trahison pour ne pas trahir ton âme ; si tu peux être sans foi et cependant digne de confiance.

Je veux savoir si tu peux continuer de voir la beauté même quand ce n’est pas très joli au jour le jour et si tu as choisi de nourrir ta vie à cette source.

Je veux savoir si tu peux vivre avec l’échec, le tien comme le mien, te tenir néanmoins au bord du lac et crier Oui ! à la pleine lune argentée.

Peu importe où tu habites, combien d’argent tu as. Je veux savoir si tu peux te lever après une nuit de douleur et de désespoir, épuisé et meurtri, et faire ce qu’il faut pour les enfants.

Peu importe qui tu connais, par quel chemin tu es venu ici. Je veux savoir si tu te tiendras au centre du feu avec moi sans chercher à t’en aller ou à reculer.

Peu importe ce que tu as étudié, où, avec qui. Je veux savoir ce qui te porte et te soutient à l’intérieur quand tout le reste s’est évanoui.
Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même et si tu aimes vraiment ta propre compagnie dans les moments vides."
                                                                Texte de sagesse amérindienne.

Voici l'aurore



Voici l’aurore...

Voici mes mains, ô mon Dieu, je te les donne.
Les œuvres de la nuit, ne pas les faire miennes, ne pas y consentir.
Mon désir : cette journée, te l’offrir sans réserve,
Rester inébranlable, libre de tout péché.
Je rougis, à mon âge : être encore mauvais et partager ta table !
Vois mon désir, ô mon Christ.
Avec toi, le chemin est aisé.


Grégoire de Nazianze

Rendre Grâce


1. Considérez les grâces corporelles que Dieu vous a données : quel corps, quelles commodités de l’entretenir, quelle santé, quelles consolations loisibles pour icelui, quels amis, quelles assistances. Mais cela considérez-le avec une comparaison de tant d’autres personnes qui valent mieux que vous, lesquelles sont destituées de ces bénéfices : les uns gâtés de corps, de santé, de membres ; les autres abandonnés à la merci des opprobres et du mépris et déshonneur; les autres accablés de pauvreté; et Dieu n’a pas voulu que vous fussiez si misérable.

2. Considérer les dons de l’esprit: combien y a-t-il au monde de gens hébétés, enragés, insensés ; et pourquoi n’êtes-vous pas du nombre ? Dieu vous a favorisée. Combien y en a-t-il qui ont été nourris rustiquement et en une extrême ignorance; et la Providence divine vous a fait élever civilement et honorablement.

3. Considérez les grâces spirituelles : Vous êtes des enfants de l’Église ; Dieu vous a enseigné sa connaissance dès votre jeunesse. Combien de fois vous a-t-il donné ses sacrements ? Combien de fois, des inspirations, des lumières intérieures, des répréhensions pour votre amendement ? Combien de fois vous a-t-il pardonné vos fautes ? Combien de fois, délivrée des occasions de vous perdre où vous étiez exposée ? Et ces années passées, n’étaient-ce pas un loisir et commodité de vous avancer au bien de votre âme ? Voyez un peu par le menu combien Dieu vous a été doux et gracieux.

                                                                        Introduction à la Vie Dévote 
                                                                        St Fr. de Sales

Aime...




 



Aime ...


Si tu es unifié, tu seras unifiant;
si tu es pacifié, tu seras pacifiant.
Aime-toi humblement et fièrement
de l'amour dont Dieu t'aime,
et à partir de là, aime ton prochain comme toi-même.
Aime-toi jusqu'à l'oubli de toi.
Il y a l'amour qui reçoit,
l'amour qui partage, l'amour qui donne,
l'amour qui se donne et enfin l'amour qui s'immole.
Dieu t'attend jusque là.
Si tu peux dire un jour que tu ne te recherches plus,
tu mèneras la vie la plus heureuse que l'on puisse voir
et l'amour de Dieu à travers toi transparaîtra.

Frère Pierre Marie
Fraternités monastiques de Jérusalem

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