Un petit prince...
En chacun de
nous, se trouve un petit prince,
un petit prince curieux de découvrir le monde
et ses merveilles,
curieux de connaître la terre et les astres,
curieux de
percer les grands secrets de la vie...
Mais l'homme
sérieux a ses machines à réparer.
En chacun de
nous, se trouve un petit prince,
un petit prince avide de beauté,
avide de la
splendeur du levant et du couchant,
avide du charme fragile des fleurs des
champs...
Mais l'homme
sérieux regarde son cambouis.
En chacun de
nous se trouve un petit prince,
un petit prince assoiffé de la tendresse
capricieuse d'une rose,
assoiffé de l'affection ombrageuse d'un petit renard,
assoiffé de l'amitié fidèle,
d'un frère disponible et accueillant.
Mais l'homme
sérieux a son travail absorbant et nécessaire.
Oh ! N'étouffe
pas en toi le petit prince.
Laisse-le te questionner sans trêve ni repos,
laisse-le s'épanouir et admirer le monde,
laisse-le courir et chanter...
Tu découvriras
alors que c'est lui qui te guide et te conduit
vers le puits d'eau vive au fond
de ton désert...
Tu découvriras
alors qu'il te ramène vers l'étoile où tu es né.
Roger RIBLET-BUCHMANN.
Le Seigneur des petites lumières....
Seigneur,
Tu viens un peu comme la lumière.
Cette lumière discrète et têtue,
Qui au plus fort de l’hiver,
Vient grignoter la nuit.
Tu viens un peu comme la lumière.
Cette lumière discrète et têtue,
Qui au plus fort de l’hiver,
Vient grignoter la nuit.
On ne dirait pas,
Mais chaque jour qui passe,
C’est un peu de nuit en moins.
Mais chaque jour qui passe,
C’est un peu de nuit en moins.
Bien sûr, il n’y a pas d’excès,
Pas d’illuminations
Pas de feux d’artifice.
Pas d’illuminations
Pas de feux d’artifice.
Mais l’obscurité s’en va
Chaque jour un peu plus.
Seigneur,
Si tu venais éclairer ma nuit.
Comme ça, tout doucement, discrètement.
Si tu venais éclairer ma nuit.
Comme ça, tout doucement, discrètement.
Sûrement qu’au bout de la lutte
C’est toi qui gagnerais
Et moi aussi, avec toi.
Seigneur,
Viens comme la lumière,
Illuminer ma vie.
Viens comme la lumière,
Illuminer ma vie.
3ème Dimanche de l'Avent....
Année C - Gaudete
Dimanche 13 Décembre
3e dimanche de l'Avent
3e dimanche de l'Avent
Notre regard se porte encore sur le Christ qui vient.
Mais l'attente progresse. Le Seigneur est proche, le bonheur est tout
près de nous : il vient, celui qui est plus puissant que Jean-Baptiste !
Réjouissons-nous, ne craignons plus le malheur, ne soyons inquiets de
rien, et la paix de Dieu gardera notre cœur dans le Christ. En ce
dimanche de Gaudete vivons de la joie de Dieu !
INFO : Dimanche de la paix avec Pax Christi. Avent-Noël-Épiphanie : "Dieu vient habiter nos cœurs et notre terre", www.paxchristi.cef.fr
Message de l'AED...
Attentats du 13 novembre : la nécessité d’un réveil
Les
attentats du 13 novembre ont marqué un tournant. Désormais, nous savons
que nous sommes en guerre et que nous sommes tous des cibles. L’islam
radical veut notre mort. Notre mort physique mais surtout notre mort
spirituelle. Leur objectif : notre renoncement. Que nous renoncions à
bombarder l’Etat islamique. Que nous renoncions à nous défendre. Que
nous renoncions à toute forme de résistance.
Il nous faudra pourtant résister, physiquement et spirituellement.
Même si on peut débattre sur la réelle motivation religieuse de ces
terroristes, c’est bien au nom de « Dieu » qu’ils ont commis ces
attentats. Il nous faut donc également leur apporter une réponse
religieuse. Ce n’est pas en niant la transcendance que nous pourrons
vaincre ces fous de Dieu. Sans doute nous faudra-t-il redécouvrir et
approfondir notre identité chrétienne.
La nécessité d’un réveil.
Seul le Christ en effet pourra mettre un terme à l’embrasement qui
s’annonce. La violence appelle la violence et la guerre entraîne la
vengeance et la haine. Nous ne devons pas entrer dans cette ronde
infernale. Comme chrétiens, nous sommes appelés à pardonner et même à
aimer nos ennemis. Cela ne signifie pas qu’il faille les laisser faire
ni les absoudre. Une défense légitime et la justice doivent s’exercer,
mais elles ne serviront à rien si l’on se contente de soigner les
symptômes.
Nos
ennemis nous détestent, ainsi que nos valeurs. Nous devons nous
défendre mais également nous faire respecter. Pour cela, nos valeurs
doivent être respectables. Le sont-elles toujours ? Reconnaissons qu’à
travers un certain nihilisme, une fermeture dépressive à la
transcendance et une certaine décadence, nous prêtons aussi le flanc à
leur rejet.
La paix commence dans notre cœur. Cette paix, nous devons en
témoigner et la partager avec nos concitoyens. Nous devons bien entendu
la manifester également à ceux de confession musulmane, sans doute
encore plus maintenant qu’auparavant.
Au milieu de ces épreuves, nous ne pouvons pas non plus oublier tous
nos frères qui souffrent pour le Nom du Christ à travers le monde
(Pakistan, Chine, Nigeria, Irak, Syrie, Corée du Nord et tant
d’autres….). Ils nous avaient prévenus, surtout ceux qui sont en Orient,
que la violence risquait de nous atteindre. Nous pouvons apprendre
d’eux comment répondre à cette violence et malgré tout, conserver
l’espérance.
Marc FROMAGER, directeur de l’AED.
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