3ème Dimanche de l'Avent....


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Année C - Gaudete
Dimanche 13 Décembre
3e dimanche de l'Avent
Notre regard se porte encore sur le Christ qui vient. Mais l'attente progresse. Le Seigneur est proche, le bonheur est tout près de nous : il vient, celui qui est plus puissant que Jean-Baptiste ! Réjouissons-nous, ne craignons plus le malheur, ne soyons inquiets de rien, et la paix de Dieu gardera notre cœur dans le Christ. En ce dimanche de Gaudete vivons de la joie de Dieu !

INFO : Dimanche de la paix avec Pax Christi. Avent-Noël-Épiphanie : "Dieu vient habiter nos cœurs et notre terre", www.paxchristi.cef.fr

Pacem in terris...


Message de l'AED...


Attentats du 13 novembre : la nécessité d’un réveil

Les attentats du 13 novembre ont marqué un tournant. Désormais, nous savons que nous sommes en guerre et que nous sommes tous des cibles. L’islam radical veut notre mort. Notre mort physique mais surtout notre mort spirituelle. Leur objectif : notre renoncement. Que nous renoncions à bombarder l’Etat islamique. Que nous renoncions à nous défendre. Que nous renoncions à toute forme de résistance.
Il nous faudra pourtant résister, physiquement et spirituellement. Même si on peut débattre sur la réelle motivation religieuse de ces terroristes, c’est bien au nom de « Dieu » qu’ils ont commis ces attentats. Il nous faut donc également leur apporter une réponse religieuse. Ce n’est pas en niant la transcendance que nous pourrons vaincre ces fous de Dieu. Sans doute nous faudra-t-il redécouvrir et approfondir notre identité chrétienne.

La nécessité d’un réveil.

Seul le Christ en effet pourra mettre un terme à l’embrasement qui s’annonce. La violence appelle la violence et la guerre entraîne la vengeance et la haine. Nous ne devons pas entrer dans cette ronde infernale. Comme chrétiens, nous sommes appelés à pardonner et même à aimer nos ennemis. Cela ne signifie pas qu’il faille les laisser faire ni les absoudre. Une défense légitime et la justice doivent s’exercer, mais elles ne serviront à rien si l’on se contente de soigner les symptômes.

AED_NUIT_DES_TEMOINS_2015 (86)


Nos ennemis nous détestent, ainsi que nos valeurs. Nous devons nous défendre mais également nous faire respecter. Pour cela, nos valeurs doivent être respectables. Le sont-elles toujours ? Reconnaissons qu’à travers un certain nihilisme, une fermeture dépressive à la transcendance et une certaine décadence, nous prêtons aussi le flanc à leur rejet.
La paix commence dans notre cœur. Cette paix, nous devons en témoigner et la partager avec nos concitoyens. Nous devons bien entendu la manifester également à ceux de confession musulmane, sans doute encore plus maintenant qu’auparavant.
Au milieu de ces épreuves, nous ne pouvons pas non plus oublier tous nos frères qui souffrent pour le Nom du Christ à travers le monde (Pakistan, Chine, Nigeria, Irak, Syrie, Corée du Nord et tant d’autres….). Ils nous avaient prévenus, surtout ceux qui sont en Orient, que la violence risquait de nous atteindre. Nous pouvons apprendre d’eux comment répondre à cette violence et malgré tout, conserver l’espérance.

Marc FROMAGER, directeur de l’AED.

Demandez la paix de Jérusalem...


Temps d'effroi...



«Ce sont des temps d'effroi, mon Dieu. Cette nuit pour la première fois, je suis restée éveillée dans le noir, les yeux brûlants, des images de souffrance humaine défilant sans arrêt devant moi.
Je vais te promettre une chose, mon Dieu, oh, une broutille : je vais t'aider, mon Dieu, à ne pas t'éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d'avance.
Une chose cependant m'apparaît de plus en plus claire : ce n'est pas toi qui peux nous aider, mais nous qui pouvons t'aider - et ce faisant nous nous aidons nous-mêmes. C'est tout ce qu'il nous est possible de sauver en cette époque et c'est aussi la seule chose qui compte un peu de toi en nous, mon Dieu.
Peut-être pourrons-nous aussi contribuer à te mettre au jour dans les cœurs martyrisés des autres. Oui, mon Dieu, tu sembles assez peu capable de modifier une situation finalement indissociable de cette vie. Je ne t'en demande pas compte, c'est à toi au contraire de nous appeler à rendre des comptes, un jour.
Il m'apparaît de plus en plus clairement que tu ne peux pas nous aider, mais que c'est à nous de t'aider et de défendre jusqu'au bout la demeure qui t'abrite en nous.
On n'est jamais sous les griffes de personne tant qu'on est dans tes bras.»

Etty HILLESUM (extrait de son journal)
[Etty Hillesum (1914-1943) est cette jeune femme, juive d'Amsterdam, morte à Auschwitz à l'âge de vingt-neuf ans et ayant tenu un journal de ses dernières années]

Prière d'une petite cruche...

Prière d'une petite cruche…




Seigneur, excusez-moi si je vous dérange !
Il m'est venu tout à l'heure à l'idée
que vous aviez peut-être besoin d'un saint...
Alors je suis venu pour la place,
je ferai très bien l'affaire.

Quoi qu'on en dise, le monde est rempli de gens parfaits.
Il y en a qui vous offrent beaucoup de sacrifices
et, pour que vous ne vous trompiez pas en les comptant,
ils les marquent avec une petite croix sur un carnet.
Moi, je n'aime pas faire des sacrifices.
Ça m'ennuie énormément.
Ce que je vous ai donné, Seigneur,
vous savez bien que vous l'avez pris sans permission.
Tout ce que j'ai pu faire, c'est de ne pas rouspéter.

Il y a aussi des gens qui se corrigent
d'un défaut par semaine.
Ils sont forcément parfaits au bout d'un trimestre.
Moi, je n'ai pas assez confiance en vous pour faire ça.
Qui sait si je vivrais encore
au bout de la première semaine ?
Vous êtes si imprévisible, si impulsif, mon Dieu !
Alors, j'aime autant garder mes défauts...
en m'en servant le moins possible.

Les gens parfaits ont tant de qualités
qu'il n'y a plus de place en leur âme pour autre chose.
Ils n'arriveront jamais à être des saints.
D'ailleurs, ils n'en ont pas envie
...de peur de manquer à leur humilité.
Mais, Seigneur, un saint, c'est un vase vide
que vous remplissez de votre grâce,
qui déborde de votre Amour, de votre Sainte Trinité.
Or, Seigneur, je suis un vase vide -
avec un peu de boue au fond.
Ce n'est pas propre, je le sais bien...

Si vous ne voulez pas de moi non plus, Seigneur,
je n'insisterai pas.
Réfléchissez pourtant à ma proposition, elle est sérieuse.
Quand vous irez dans votre cellier
rappelez-vous que vous avez quelque part sur la terre
une petite cruche à votre disposition.

Prière reprise d'un bulletin de "La Vie Montante" de l'Essonne

Canonisations...


 


L’histoire du couple de Louis et Zélie est une histoire simple mais pas ordinaire pour autant.
Si Louis a eu l‘habitude des voyages, au gré des mutations de son papa militaire, de garnison en garnison, Zélie, quoique fille de militaire aussi - son papa était gendarme - n’a pratiquement pas voyagé, se déplaçant tout juste de quelques dizaines de kilomètres pour rallier Alençon à l’âge de 13 ans.
Leur histoire est originale. Désirant, l’un comme l’autre, devenir religieux, éconduits chacun pour leur part dans leur démarche, rendus à leur solitude de vie dans cette ville calme et paisible d’Alençon, ils se rencontrent sur le pont qui enjambe la Sarthe et se marient quelques mois plus tard .
Homme et femme de foi, travailleurs, bons éducateurs de leurs enfants (ils en auront neuf), engagés dans les œuvres sociales, soucieux de témoigner de leur foi, éprouvés par la maladie de Zélie, ils ne laissent personne indifférent.
Dix-neuf années d’un réel bonheur vécu comme époux et en famille, puis dix-sept années où la famille Martin, transplantée à Lisieux, vivra dans le souvenir de leur épouse et mère regrettée.
Aujourd’hui, l’Église nous les offre comme modèles sur le chemin de la Sainteté parce qu’ils ont su, dans l’épreuve qui était la leur, « vivre d’Amour », pour rependre le titre d’une poésie de leur fille sainte Thérèse. Amour l’un pour l’autre, amour des parents pour leurs enfants, amour répandu en actes de charité au-delà du cercle familial.

Les joies de la vie religieuse...


2015 :
Année de la Vie consacrée 
 

Calendrier 2016...


Fabriqué et imprimé par nos soins.
Nous pouvons vous le faire parvenir par courrier.
9 euros franco par chèque à l'ordre de Visitation Atelier.
Monastère de la Visitation 
49 Route des Saulaies
 58000 Nevers

Hopen...

Fleurs de cactus...

Psaume de la Création...


Un enfant...



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Un enfant,

Ça vous décroche un rêve

Ça le porte à ses lèvres

Et ça part en chantant



Un enfant,

Avec un peu de chance

Ça entend le silence

Et ça pleure des diamants

Et ça rit à n´en savoir que faire

Et ça pleure en nous voyant pleurer

Ça s´endort de l´or sous les paupières

Et ça dort pour mieux nous faire rêver



Un enfant,

Ça écoute le merle

Qui dépose ses perles

Sur la portée du vent



Un enfant,

C´est le dernier poète

D´un monde qui s´entête

A vouloir devenir grand

Et ça demande si les nuages ont des ailes

Et ça s´inquiète d´une neige tombée

Et ça s’endort, de l’or sous les paupières

Et ça se doute qu´il n´y a plus de fées



Mais un enfant

Et nous fuyons l´enfance

Un enfant

Et nous voilà passants

Un enfant

Et nous voilà patience

Un enfant

Et nous voilà passés



Jacques Brel

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