Prière d'une petite cruche...

Prière d'une petite cruche…




Seigneur, excusez-moi si je vous dérange !
Il m'est venu tout à l'heure à l'idée
que vous aviez peut-être besoin d'un saint...
Alors je suis venu pour la place,
je ferai très bien l'affaire.

Quoi qu'on en dise, le monde est rempli de gens parfaits.
Il y en a qui vous offrent beaucoup de sacrifices
et, pour que vous ne vous trompiez pas en les comptant,
ils les marquent avec une petite croix sur un carnet.
Moi, je n'aime pas faire des sacrifices.
Ça m'ennuie énormément.
Ce que je vous ai donné, Seigneur,
vous savez bien que vous l'avez pris sans permission.
Tout ce que j'ai pu faire, c'est de ne pas rouspéter.

Il y a aussi des gens qui se corrigent
d'un défaut par semaine.
Ils sont forcément parfaits au bout d'un trimestre.
Moi, je n'ai pas assez confiance en vous pour faire ça.
Qui sait si je vivrais encore
au bout de la première semaine ?
Vous êtes si imprévisible, si impulsif, mon Dieu !
Alors, j'aime autant garder mes défauts...
en m'en servant le moins possible.

Les gens parfaits ont tant de qualités
qu'il n'y a plus de place en leur âme pour autre chose.
Ils n'arriveront jamais à être des saints.
D'ailleurs, ils n'en ont pas envie
...de peur de manquer à leur humilité.
Mais, Seigneur, un saint, c'est un vase vide
que vous remplissez de votre grâce,
qui déborde de votre Amour, de votre Sainte Trinité.
Or, Seigneur, je suis un vase vide -
avec un peu de boue au fond.
Ce n'est pas propre, je le sais bien...

Si vous ne voulez pas de moi non plus, Seigneur,
je n'insisterai pas.
Réfléchissez pourtant à ma proposition, elle est sérieuse.
Quand vous irez dans votre cellier
rappelez-vous que vous avez quelque part sur la terre
une petite cruche à votre disposition.

Prière reprise d'un bulletin de "La Vie Montante" de l'Essonne

Canonisations...


 


L’histoire du couple de Louis et Zélie est une histoire simple mais pas ordinaire pour autant.
Si Louis a eu l‘habitude des voyages, au gré des mutations de son papa militaire, de garnison en garnison, Zélie, quoique fille de militaire aussi - son papa était gendarme - n’a pratiquement pas voyagé, se déplaçant tout juste de quelques dizaines de kilomètres pour rallier Alençon à l’âge de 13 ans.
Leur histoire est originale. Désirant, l’un comme l’autre, devenir religieux, éconduits chacun pour leur part dans leur démarche, rendus à leur solitude de vie dans cette ville calme et paisible d’Alençon, ils se rencontrent sur le pont qui enjambe la Sarthe et se marient quelques mois plus tard .
Homme et femme de foi, travailleurs, bons éducateurs de leurs enfants (ils en auront neuf), engagés dans les œuvres sociales, soucieux de témoigner de leur foi, éprouvés par la maladie de Zélie, ils ne laissent personne indifférent.
Dix-neuf années d’un réel bonheur vécu comme époux et en famille, puis dix-sept années où la famille Martin, transplantée à Lisieux, vivra dans le souvenir de leur épouse et mère regrettée.
Aujourd’hui, l’Église nous les offre comme modèles sur le chemin de la Sainteté parce qu’ils ont su, dans l’épreuve qui était la leur, « vivre d’Amour », pour rependre le titre d’une poésie de leur fille sainte Thérèse. Amour l’un pour l’autre, amour des parents pour leurs enfants, amour répandu en actes de charité au-delà du cercle familial.

Les joies de la vie religieuse...


2015 :
Année de la Vie consacrée 
 

Calendrier 2016...


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Nous pouvons vous le faire parvenir par courrier.
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Monastère de la Visitation 
49 Route des Saulaies
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Hopen...

Fleurs de cactus...

Psaume de la Création...


Un enfant...



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Un enfant,

Ça vous décroche un rêve

Ça le porte à ses lèvres

Et ça part en chantant



Un enfant,

Avec un peu de chance

Ça entend le silence

Et ça pleure des diamants

Et ça rit à n´en savoir que faire

Et ça pleure en nous voyant pleurer

Ça s´endort de l´or sous les paupières

Et ça dort pour mieux nous faire rêver



Un enfant,

Ça écoute le merle

Qui dépose ses perles

Sur la portée du vent



Un enfant,

C´est le dernier poète

D´un monde qui s´entête

A vouloir devenir grand

Et ça demande si les nuages ont des ailes

Et ça s´inquiète d´une neige tombée

Et ça s’endort, de l’or sous les paupières

Et ça se doute qu´il n´y a plus de fées



Mais un enfant

Et nous fuyons l´enfance

Un enfant

Et nous voilà passants

Un enfant

Et nous voilà patience

Un enfant

Et nous voilà passés



Jacques Brel

Paix...



1Sans titre 4.jpg

Qu’il est difficile de croire 
que la paix est entre mes mains !
Et pas seulement entre les mains 
des stratèges et des super-grands.
Chaque jour, par ma façon de vivre avec les autres 
plus que par un défilé ou un manifeste, 
je choisis pour ou contre la paix.
Seigneur, donne-moi la lumière 
pour découvrir les vraies racines de la paix, 
celles qui plongent jusqu’au cœur de l’Homme 
réconcilié avec Dieu !

Cardinal Roger Etchegaray

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