L'abandon à l'Esprit-Saint...


 
En nous abandonnant à l'Esprit Saint,
nous allons trouver la voie qui va de l'inquiétude à la confiance.
Et nous lui disons :

Esprit Saint, donne nous de nous tourner vers Toi à tout moment.
Si souvent nous oublions que Tu nous habite,
que Tu pries en nous, que Tu aimes en nous.
Ta présence en nous est confiance et continuel pardon.

Oui, l'Esprit Saint allume en nous une lueur.
Serait-elle tout pâle, elle éveille en nos cœurs le désir de Dieu.
Et le simple désir de Dieu est déjà prière.

Frère Roger (de Taizé)


Ouvre mes yeux Seigneur !


Douce lumière...

Je trouve que la douce lumière automnale est toujours 
une image pour un homme qui regarde 
avec douceur sa propre personne, 
ses défauts et ses faiblesses,
ainsi que les autres et leur part d'humanité. 
De son regard plein de douceur, 
un tel homme plonge sa propre réalité et son entourage 
dans une douce lumière.


A la douce lumière de l'automne, tout est splendide. 
Les feuilles bigarrées de l'arbre resplendissent
dans toute leur beauté. 
Même l'arbre desséché n'en est pas dépourvu. 
Tout se revêt d'un éclat particulier. 

Anselm Grün,

La parole aimante...


La parole qui dit l'amour
n'est pas la parole qui en parle.
C'est la parole qui le donne.
Elle peut parler de tout autre chose.
Elle peut ne pas avoir l'air aimante.
Mais son fruit, pour qui l'écoute, est vie.
Voilà ce qui en signe la vérité.
On peut parler avec ses mains,
avec son regard,  avec son silence,
avec la simple présence.
Et même,  avec l'absence nécessaire.

Le vrai amour ne prend rien.
Il vous laisse même à votre solitude.
La bonne solitude où vous pouvez
aller par vous-même, indépendant.
Mais le vrai amour ne vous abandonne jamais.
Ainsi la parole aimante est-elle comme une demeure
Où nous pouvons habiter jusque dans l'errance.

Maurice Bellet.

Sacré-Coeur...


                    « Ô mon âme, jetons toutes nos espérances
         dans le Cœur de Jésus » :



« Oh ! Que j'espère de bien de cette Possession très désirable de mon Sauveur !



Oh ! Que j'espère que ces saintes et charitables Mains toucheront mes plaies pour les guérir ; que ces Yeux si pleins de douceur me regarderont en pitié, et que cette Bouche divine me dira des Paroles de consolation, de bénédiction, de grâce et de vie !



Oui, j’espère que Sa Très Sainte Âme sanctifiera mon âme, que son Esprit éclairera mon esprit, et que sa Volonté toute brûlante de l’Amour qu’Il a pour moi échauffera la mienne !



Que n'ai-je pas sujet d'espérer de la Bonté et de l’Amour de mon Dieu, 
sachant ce qu’Il est, et pourquoi Il vient dans mon âme !




Et quel est-Il donc Celui qui vient et que je dois recevoir ? 
C'est Notre-Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, notre Père et notre Frère, l'Époux, le Protecteur, le Consolateur, le meilleur Ami de nos âmes.



Et pourquoi Dieu vient-Il à nous ? Il vient pour appliquer à l'homme qui Le reçoit avec amour l'abondance des Mérites infinis de Sa vie et de Sa mort, pour l'enrichir de Ses trésors,
pour sanctifier son corps et son âme, pour le faire vivre d'une vie toute divine, 
et lui imprimer un germe efficace de la béatitude éternelle qu'il doit un jour posséder.



Ô mon Seigneur, ô mon Dieu, qui souffrez que je Vous reçoive dans le Sacrement de votre Amour, faites en moi miséricordieusement ce pour quoi Vous y venez. 
Mon Sauveur, Vous ne serez pas descendu du Ciel en terre, 
Vous n'aurez pas renversé toute la nature et opéré tant de merveilles,
 pour que tout cela demeure inutile : 
Vous ne perdrez pas le fruit de Votre voyage.



Ô mon âme ! Jetons toutes nos espérances dans le Cœur de Jésus : 
Il ne nous manquera jamais ».
                                                                    Ainsi soit-il.

                                          Saint François de Sales (1567-1622)

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