Un petit prince...

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En chacun de nous, se trouve un petit prince, 
un petit prince curieux de découvrir le monde et ses merveilles, 
curieux de connaître la terre et les astres, 
curieux de percer les grands secrets de la vie...


Mais l'homme sérieux a ses machines à réparer.

En chacun de nous, se trouve un petit prince, 
un petit prince avide de beauté, 
avide de la splendeur du levant et du couchant, 
avide du charme fragile des fleurs des champs...


Mais l'homme sérieux regarde son cambouis.

En chacun de nous se trouve un petit prince, 
un petit prince assoiffé de la tendresse capricieuse d'une rose, 
assoiffé de l'affection ombrageuse d'un petit renard, 
assoiffé de l'amitié fidèle, 
d'un frère disponible et accueillant.


Mais l'homme sérieux a son travail absorbant et nécessaire.

Oh ! N'étouffe pas en toi le petit prince.
Laisse-le te questionner sans trêve ni repos, 
laisse-le s'épanouir et admirer le monde, 
laisse-le courir et chanter...

Tu découvriras alors que c'est lui qui te guide et te conduit
 vers le puits d'eau vive au fond de ton désert...

Tu découvriras alors qu'il te ramène vers l'étoile où tu es né.


Roger RIBLET-BUCHMANN.

Promenade dans la neige...

Le Seigneur des petites lumières....









Seigneur,
Tu viens un peu comme la lumière.
Cette lumière discrète et têtue,
Qui au plus fort de l’hiver,
Vient grignoter la nuit.

On ne dirait pas,
Mais chaque jour qui passe,
C’est un peu de nuit en moins.
Bien sûr, il n’y a pas d’excès,
Pas d’illuminations
Pas de feux d’artifice.

Mais l’obscurité s’en va
Chaque jour un peu plus.
Seigneur,
Si tu venais éclairer ma nuit.
Comme ça, tout doucement, discrètement.

Sûrement qu’au bout de la lutte
C’est toi qui gagnerais
Et moi aussi, avec toi.
Seigneur,
Viens comme la lumière,
Illuminer ma vie.

                                      Robert RIBER

3ème Dimanche de l'Avent....


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Année C - Gaudete
Dimanche 13 Décembre
3e dimanche de l'Avent
Notre regard se porte encore sur le Christ qui vient. Mais l'attente progresse. Le Seigneur est proche, le bonheur est tout près de nous : il vient, celui qui est plus puissant que Jean-Baptiste ! Réjouissons-nous, ne craignons plus le malheur, ne soyons inquiets de rien, et la paix de Dieu gardera notre cœur dans le Christ. En ce dimanche de Gaudete vivons de la joie de Dieu !

INFO : Dimanche de la paix avec Pax Christi. Avent-Noël-Épiphanie : "Dieu vient habiter nos cœurs et notre terre", www.paxchristi.cef.fr

Pacem in terris...


Message de l'AED...


Attentats du 13 novembre : la nécessité d’un réveil

Les attentats du 13 novembre ont marqué un tournant. Désormais, nous savons que nous sommes en guerre et que nous sommes tous des cibles. L’islam radical veut notre mort. Notre mort physique mais surtout notre mort spirituelle. Leur objectif : notre renoncement. Que nous renoncions à bombarder l’Etat islamique. Que nous renoncions à nous défendre. Que nous renoncions à toute forme de résistance.
Il nous faudra pourtant résister, physiquement et spirituellement. Même si on peut débattre sur la réelle motivation religieuse de ces terroristes, c’est bien au nom de « Dieu » qu’ils ont commis ces attentats. Il nous faut donc également leur apporter une réponse religieuse. Ce n’est pas en niant la transcendance que nous pourrons vaincre ces fous de Dieu. Sans doute nous faudra-t-il redécouvrir et approfondir notre identité chrétienne.

La nécessité d’un réveil.

Seul le Christ en effet pourra mettre un terme à l’embrasement qui s’annonce. La violence appelle la violence et la guerre entraîne la vengeance et la haine. Nous ne devons pas entrer dans cette ronde infernale. Comme chrétiens, nous sommes appelés à pardonner et même à aimer nos ennemis. Cela ne signifie pas qu’il faille les laisser faire ni les absoudre. Une défense légitime et la justice doivent s’exercer, mais elles ne serviront à rien si l’on se contente de soigner les symptômes.

AED_NUIT_DES_TEMOINS_2015 (86)


Nos ennemis nous détestent, ainsi que nos valeurs. Nous devons nous défendre mais également nous faire respecter. Pour cela, nos valeurs doivent être respectables. Le sont-elles toujours ? Reconnaissons qu’à travers un certain nihilisme, une fermeture dépressive à la transcendance et une certaine décadence, nous prêtons aussi le flanc à leur rejet.
La paix commence dans notre cœur. Cette paix, nous devons en témoigner et la partager avec nos concitoyens. Nous devons bien entendu la manifester également à ceux de confession musulmane, sans doute encore plus maintenant qu’auparavant.
Au milieu de ces épreuves, nous ne pouvons pas non plus oublier tous nos frères qui souffrent pour le Nom du Christ à travers le monde (Pakistan, Chine, Nigeria, Irak, Syrie, Corée du Nord et tant d’autres….). Ils nous avaient prévenus, surtout ceux qui sont en Orient, que la violence risquait de nous atteindre. Nous pouvons apprendre d’eux comment répondre à cette violence et malgré tout, conserver l’espérance.

Marc FROMAGER, directeur de l’AED.

Demandez la paix de Jérusalem...


Temps d'effroi...



«Ce sont des temps d'effroi, mon Dieu. Cette nuit pour la première fois, je suis restée éveillée dans le noir, les yeux brûlants, des images de souffrance humaine défilant sans arrêt devant moi.
Je vais te promettre une chose, mon Dieu, oh, une broutille : je vais t'aider, mon Dieu, à ne pas t'éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d'avance.
Une chose cependant m'apparaît de plus en plus claire : ce n'est pas toi qui peux nous aider, mais nous qui pouvons t'aider - et ce faisant nous nous aidons nous-mêmes. C'est tout ce qu'il nous est possible de sauver en cette époque et c'est aussi la seule chose qui compte un peu de toi en nous, mon Dieu.
Peut-être pourrons-nous aussi contribuer à te mettre au jour dans les cœurs martyrisés des autres. Oui, mon Dieu, tu sembles assez peu capable de modifier une situation finalement indissociable de cette vie. Je ne t'en demande pas compte, c'est à toi au contraire de nous appeler à rendre des comptes, un jour.
Il m'apparaît de plus en plus clairement que tu ne peux pas nous aider, mais que c'est à nous de t'aider et de défendre jusqu'au bout la demeure qui t'abrite en nous.
On n'est jamais sous les griffes de personne tant qu'on est dans tes bras.»

Etty HILLESUM (extrait de son journal)
[Etty Hillesum (1914-1943) est cette jeune femme, juive d'Amsterdam, morte à Auschwitz à l'âge de vingt-neuf ans et ayant tenu un journal de ses dernières années]

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