Prier...




Je ne suis pas sûr de savoir prier, mais je suis là,

Je veux être là avec toi Jésus :

Moi qui le regarde et lui qui me regarde.

Pas de mots, juste la présence.

Parfois, je m’assoupis,

Peut-être même de temps à autre je somnole pendant la prière.

Est-ce que ça compte comme de la prière ?

Est-ce important ?



A d’autres moments, des pensées traversent mon esprit,

Pas très intéressantes, puis mon esprit se calme de nouveau,
et mon âme retrouve un moment de quiétude.



Peut-être que prier c’est s’asseoir et attendre,

Attendre une rencontre avec Dieu

Qui a lieu quand on ne sait ni le jour ni l’heure.

Prier c’est se reposer dans cette rencontre.

C’est accueillir Dieu dans mon cœur.

Jean Vanier

Entrer en Carême...



Entrer en Carême, c'est ouvrir sa porte
et réapprendre à bouger, à se déplacer, à vivre.
C'est refuser de rester figé dans ses positions, 
ses dogmes ou ses certitudes absolues.

Entrer en Carême, c'est aussi changer de cap.
Mettre le cap sur Dieu en se laissant déranger
par les coutumes des autres, leurs idées, 
leurs habitudes,leurs langues.
Se laisser surprendre par la musique de l'autre,
qui dit un autre rythme, un autre temps,
une autre chanson.

Entrer en Carême, c'est aussi se mettre à l'écoute 
de la Parole, celle qui, au milieu des bavardages, 
nous touche au cœur et nous arrache
non une larme, un billet de banque ou un chèque, 
mais un geste de pardon, d'amour ou de paix.

Entrer en Carême, c'est se mettre à l'écoute
de la réussite de Dieu, celle qui accepte la blessure, 
celle qui ne profite pas de l'échec du faible, 
celle qui n'exploite pas la naïveté
ou la sueur du faible.

Entrer en Carême, c'est se mettre à l'écoute de l'amour de Dieu.
Pas un amour maquignon qui ne tient compte
que du tour de taille, de la beauté des yeux ou du regard.
Un amour qui vous apprend à lire autrement, 
à parler, à partager, à se rencontrer autrement.

Robert Riber

La Terre...



Que dire de la terre, ce paradis que Dieu nous a offert ?

Elle fut jadis égayée de vert, et aujourd’hui envahie de déserts.



Ce monde qui était fertile, nous l’avons rendu stérile,

En voulant le perfectionner, nous l'avons génétiquement modifié.






Une des délicatesses naturelles, qui a le doux nom de miel,

Obtint le nom de rare espèce, car ses ouvrières disparaissent.



De nos repas, nous faisons des festins,
alors que nos frères africains sur leurs tables ne découvrent rien,
et ne peuvent apaiser leur faim.



Nous nous plaignons de tous les faits et nos voisins cherchent la paix.

Nous ne faisons rien contre la guerre qui extermine nos frères.



Nous étions libres de nos sentiments,
nous sommes devenus esclaves de l’argent
qui passe avant toute générosité face à tous les déshérités.



Quand ouvrirons-nous les yeux pour redevenir heureux ?

Quand de notre mémoire, le passé sera pour toujours effacé ?



Verdinha

Tendresse






On ne mesure pas sans doute assez la force de la tendresse,
Qui se communique de peau à peau, d’âme à âme, de cœur à cœur.

Si nous pouvions seulement être là, ralentir notre rythme, nous mettre à l’écoute, ouvrir nos antennes les plus fines pour apercevoir les attentes, les besoins les plus subtils.

Mettre dans nos mains toute l’attention et le respect dont nous sommes capables et garder confiance dans la danse de la vie !

Marie de Hennezel

« Soyez sans crainte »





La véritable raison pour laquelle tu ne réussis pas toujours ta méditation, la voici – et je ne me trompe pas ! Tu commences ta méditation dans l’agitation et l’anxiété. Cela suffit pour que tu n’obtiennes jamais ce que tu recherches, car ton esprit n’est pas concentré sur la vérité que tu médites et il n’y a pas d’amour dans ton cœur.

Cette anxiété est vaine. Tu n’en retireras qu’une grande fatigue spirituelle et une certaine froideur de l’âme, surtout au niveau affectif.

Je ne connais à cela nul autre remède que celui-ci : sortir de cette anxiété. C’est en effet un des obstacles majeurs à la pratique religieuse et à la vie de prière. Elle nous fait courir pour nous faire trébucher. Je ne veux vraiment pas te dispenser de la méditation simplement parce qu’il te semble que tu n’en retires aucun profit. Au fur et à mesure que tu feras le vide en toi-même, que tu te débarrasseras de cet attachement dans l’humilité, le Seigneur te fera le don de l’oraison qu’il garde dans sa main droite.

Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin

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