4 Octobre : Saint François d'Assise



Saint François d'Assise, qui es-tu ? 



 Né à Assise (en Italie) en 1181, d'où l'appellation "François d'Assise", François est issu d'une famille riche. Il vit comme tous les jeunes de son âge et de son époque diverses expériences : les fêtes, les escapades et même la guerre durant laquelle il est fait prisonnier et souffre de maladie. Durant sa convalescence, il ressent une insatisfaction profonde face à la vie. Il cherche, il regarde autour de lui mais il reste sans réponse... 

Un jour en écoutant un passage de l'Évangile, il lui vient une réponse à ce qu'il cherche : passer sa vie à aimer toute la création. Il transforme alors sa vie, il se fait pauvre, se soucie d'annoncer les messages de joie, d'espoir et d'amour contenus dans la Bible, et de porter la paix aux gens et à toute la Création. Il s'habille d'un vêtement gris et se ceint la taille d'un cordon. Il porte ainsi le vêtement du pauvre de son époque. 

Toute sa vie, il fait la promotion de la solidarité aux pauvres, aux démunis, aux marginalisés. Il dénonce les injustices et s'oppose à toute appropriation. C'est dans la prière qu'il trouve toute sa force pour aimer et pour aider les autres. Un jour, il réalise que toute la Création forme une grande famille, une sorte de fraternité universelle. Il invite tous les humains à l'amour mutuel et au respect de notre mère la Terre, notre sœur la Lune, notre frère le Soleil...
 


Introduction à la Vie Dévote de St Fr. de Sales


QUATRIEME PARTIE
CHAPITRE II

QU’IL FAUT AVOIR BON COURAGE



La lumière, quoique belle et désirable à nos yeux, les éblouit néanmoins, après qu’ils ont été en des longues ténèbres ; et devant que l’on se voie apprivoisé avec les habitants de quelques pays, pour courtois et gracieux qu’ils soient, on s’y trouve aucunement étonné. Il se pourra bien faire, ma chère Philothée, qu’à ce changement de vie plusieurs soulèvements se feront en votre intérieur, et que ce grand et général adieu que vous avez dit aux folies et niaiseries du monde vous donnera quelque ressentiment de tristesse et découragement. Si cela vous arrive, ayez un peu de patience, je vous prie, car ce ne sera rien : ce n’est qu’un peu d’étonnement que la nouveauté vous apporte; passé cela, vous recevrez dix mille consolations. Il vous fâchera peut-être d’abord de quitter la gloire que les fols et moqueurs vous donnaient en vos vanités; mais, o Dieu, voudriez-vous bien perdre l’éternelle, que Dieu vous donnera en vérité? Les vains amusements et passe-temps, lesquels vous avez employé les années passées, se représenteront encore à votre cœur pour l’appâter et faire retourner de leur côté; mais auriez-vous bien le courage de renoncer à cette heureuse éternité pour des si trompeuses légèretés ? Croyez-moi, si vous persévérez, vous ne tarderez pas de recevoir des douceurs cordiales si délicieuses et agréables, que vous confesserez que le monde n’a que du fiel en comparaison de ce miel, et qu’un seul jour de dévotion vaut mieux que mille années de la vie mondaine.

Mais vous voyez que la montagne de la perfection chrétienne est extrêmement haute : «Eh! mon Dieu, ce dites-vous, comment pourrai-je monter? » Courage! Philothée, quand les petits mouchons des abeilles commencent à prendre forme, on les appelle nymphes : et lors, ils ne sauraient encore voler sur les fleurs, ni sur les monts, ni sur les collines voisines, pour amasser le miel, mais petit à petit, se nourrissant du miel que leurs mères ont préparé, ces petites nymphes prennent des ailes et se fortifient, en sorte que par après ils volent à la quête par tout le paysage. Il est vrai, nous sommes encore de petits mouchons en la dévotion : nous ne saurions monter selon notre dessein, qui n’est rien moindre que d’atteindre à la cime de la perfection chrétienne ; mais si commençons-nous à prendre forme par nos désirs et résolutions ; les ailes nous commencent à sortir: il faut donc espérer qu’un jour nous serons abeilles spirituelles et que nous volerons; et tandis, vivons du miel de tant d’enseignements que les anciens dévots nous ont laissés, et prions Dieu qu’il nous donne des plumes comme de colombe, afin que non seulement nous puissions voler au temps de la vie présente, mais aussi nous reposer en l’éternité de la future.


Perdre la trace...



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Parfois je perds la trace des rêves qui ont fait vivre et battre mon cœur 
au temps de ma jeunesse, et je doute de l’avenir. 
Pour aller plus loin, plus haut, et continuer de vouloir vivre et espérer, 
je dois plonger mon esprit en la mémoire de Dieu, 
celle de sa Parole et celle de tous ses témoins 
à travers les âges dans la communion ecclésiale.
C’est alors que mon regard se tourne vers le Christ, 
il inonde mes ténèbres de sa lumière.
Il n’y a plus de regrets de n’avoir pas su dire « je t’aime », 
il n’y a plus qu’un pardon, celui du présent, un aujourd’hui de la vie,
une simple joie et douce paix, avec un visage à aimer …

                                                                       Patrick Cannard

Tous à la vigne !

vigne




«Jésus, tu viens si souvent visiter la vigne de notre cœur :
 murmures de l'Esprit, sacrements de ta vie,
passages dans les merveilles de la création,
dans le silence d'une prière...
Fais de chacun de nous un humble serviteur de ta vigne 
sachant donner le temps nécessaire pour y faire fructifier 
les fruits de ta Bonne Nouvelle. »
Amen

Il passa la nuit à prier Dieu...




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Nous ne pouvons pas trouver Dieu dans le bruit, dans l’agitation…

Dans le silence, Dieu nous écoute;
Dans le silence, il parle à nos âmes.

Dans le silence,
Il nous est donné le privilège d’entendre Sa voix :
Silence de nos yeux.
Silence de nos oreilles.
Silence de notre bouche.
Silence de notre esprit.

Dans le silence du cœur, Dieu parlera.

Le silence du cœur est nécessaire afin d’entendre Dieu partout — dans la porte qui se ferme, la personne qui te réclame, les oiseaux qui chantent, et les fleurs, et les animaux.

Si nous sommes attentifs au silence, il sera facile de prier.

Il y a tant de bavardages, de choses répétées, de choses rapportées dans ce qu’on dit et écrit.

Notre vie de prière souffre parce que nos cœurs ne sont pas silencieux.

Je garderai plus soigneusement le silence de mon cœur, afin que, dans le silence de mon cœur, j’entende Ses mots de consolation et que de la plénitude de mon cœur, je console Jésus caché dans la détresse des pauvres.

Mère Teresa

Une prière qui compte...

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Je ne suis pas sûr de savoir prier, mais je suis là, 
je veux être là avec Jésus : 
moi qui le regarde et lui qui me regarde.
Pas de mots, juste la présence. 
Parfois, je m’assoupis, peut-être même de temps à autre 
je somnole pendant la prière.
Est-ce que ça compte comme de la prière ? 
Est-ce important ?
À d’autres moments, des pensées traversent mon esprit, 
pas très intéressantes, puis mon esprit se calme de nouveau et mon âme retrouve un moment de quiétude.
Peut-être que prier c’est s’assoir et attendre, 
attendre une rencontre avec Dieu qui a lieu
quand on ne sait ni le jour ni l’heure.
Prier c’est se reposer dans cette rencontre. 
C’est accueillir Dieu dans mon cœur.

Jean Vanier(lettre Août 2013)

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