Credo


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Je crois.
Je crois en Dieu qui est le Père de tous les hommes et qui leur a confié la terre.
Je crois en Jésus Christ qui est venu pour nous encourager et nous guérir,
pour nous délivrer et nous annoncer la paix de Dieu avec l’humanité.
Je crois en l’Esprit de Dieu qui travaille en tout homme de bonne volonté.
Je crois que l’homme vivra de la vie de Dieu pour toujours.

Je veux croire.
Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants.
Je veux croire aux droits de l’homme, à la main ouverte, à la puissance des non-violents.
Je ne crois pas à la race ou à la richesse, aux privilèges, à l’ordre établi.
Je veux croire que le monde entier est ma maison,
je veux croire que le droit est un, ici et là
et que je ne suis pas libre tant qu’un seul homme est esclave.

J’ose croire.
Je ne crois pas que la guerre et la faim soient inévitables, et la paix inaccessible.
Je veux croire à l’action modeste, à l’amour aux mains nues et à la paix sur terre.
Je ne crois pas que toute peine soit vaine.
Je ne crois pas que le rêve de l’homme restera un rêve et que la mort sera la fin.
Mais j’ose croire, toujours et malgré tout, à l’homme nouveau.
J’ose croire au rêve de Dieu même :
un ciel nouveau et une terre nouvelle où la justice habitera.

Dom Helder Camara

Introduction à la Vie dévote

DEUXIÈME PARTIE  CHAPITRE VIII

QUELQUES AVIS UTILES SUR LE SUJET DE LA MÉDITATION




Il faut surtout, Philothée, qu’au sortir de votre méditation vous reteniez les résolutions et délibérations que vous aurez prises, pour les pratiquer soigneusement ce leur-là. C’est le grand fruit de la méditation, sans lequel elle est bien souvent, non seulement inutile, mais nuisible, parce que les vertus méditées et non pratiquées enflent quelquefois l’esprit et le courage, nous étant bien avis que nous sommes tels que nous avons résolu et délibéré d’être, ce qui est sans doute véritable si les résolutions sont vives et solides; mais elles ne sont pas telles, ains vaines et dangereuses, si elles ne sont pratiquées. Il faut donc par tous moyens s’essayer de les pratiquer, et en chercher les occasions petites ou grandes : par exemple, si j’ai résolu de gagner par douceur l’esprit de ceux qui m’offensent, je chercherai ce jour-là de les rencontrer pour les saluer amiablement ; et si je ne les puis rencontrer, au moins de dire bien d’eux, et prier Dieu en leur faveur.
Au sortir de cette oraison cordiale, il vous faut prendre garde de ne point donner de secousse à votre coeur, car vous épancheriez le baume que vous avez reçu par le moyen de l’oraison; je veux dire qu’il faut garder, s’il est possible, un peu de silence, et remuer tout doucement votre coeur, de l’oraison aux affaires, retenant le plus longtemps qu’il vous sera possible le sentiment et les affections que vous aurez conçues. Un homme qui aurait reçu dans un vaisseau de belle porcelaine, quelque liqueur de grand prix pour l’apporter dans sa maison, il irait doucement, ne regardant point à côté, mais tantôt devant soi, de peur de heurter à quelque pierre ou faire quelque mauvais pas, tantôt à son vase pour voir s’il penche point. Vous en devez faire de même au sortir de la méditation : ne vous distrayez pas tout à coup, mais regardez simplement devant vous; comme serait à dire, s’il vous faut rencontrer quelqu’un que vous soyez obligée d’entretenir ou ouïr, il n’y a remède, il faut s’accommoder à cela, mais en telle sorte que vous regardiez aussi à votre coeur, afin que la liqueur de la sainte oraison ne s’épanche que le moins qu’il sera possible.
Il faut même que vous vous accoutumiez à savoir passer de l’oraison à toutes sortes d’actions que votre vacation et profession requiert justement et légitimement de vous, quoiqu’elles semblent bien éloignées des affections que nous avons reçues en l’oraison. Je veux dire, un avocat doit savoir passer de l’oraison à la plaidoirie ; le marchand, au trafic; la femme mariée, au devoir de son mariage et an tracas de son ménage, avec tant de douceur et de tranquillité que pour cela son esprit n’en soit point troublé; car, puisque l’un et l’autre est selon la volonté de Dieu, il faut faire le passage de l’un à l’autre en esprit d’humilité et dévotion.
Il vous arrivera quelquefois qu’incontinent après la préparation, votre affection se trouvera toute émue en Dieu : alors, Philothée, il lui faut lâcher la bride, sans vouloir suivre la méthode que je vous ai donnée; car bien que pour l’ordinaire, la considération doive précéder les affections et résolutions, si est-ce que le Saint-Esprit vous donnant les affections avant la considération, vous ne devez pas rechercher la considération, puisqu’elle ne se fait que pour émouvoir l’affection. Bref, toujours quand les affections se présenteront à vous, il les faut recevoir et leur faire place, soit qu’elles arrivent avant ou après toutes les considérations. Et quoique j’aie mis les affections après toutes les considérations, je ne l’ai fait que pour mieux distinguer les parties de l’oraison ; car au demeurant, c’est une règle générale qu’il ne faut jamais retenir les affections, ains les laisser toujours sortir quand elles se présentent. Ce que je dis non seulement pour les autres affections, mais aussi pour l’action de grâces, l’offrande et la prière qui se peuvent faire parmi les considérations; car il ne les faut non plus retenir que les autres affections, bien que, par après, pour la conclusion de la méditation, il faille les répéter et reprendre. Mais quant aux résolutions, il les faut faire après les affections et sur la fin de toute la méditation, avant la conclusion, d’autant qu’ayant à nous représenter des objets particuliers et familiers, elles nous mettraient en danger, si nous les faisions parmi les affections, d’entrer en des distractions.
Emmi les affections et résolutions, il est bon d’user de colloque, et parler tantôt à Notre Seigneur, tantôt aux anges et aux personnes représentées aux mystères, aux saints et à soi-même, à son cœur, aux pécheurs et même aux créatures insensibles, comme l’on voit que David fait en ses psaumes, et les autres saints, en leurs méditations et oraisons.

Prière


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Seigneur, je suis à la recherche du trésor unique.
Avec toi, il me semble plus facile de le trouver.
Je sais bien que, toi seul,
tu possèdes les paroles de la vie éternelle.
Elles sont porteuses d’espérance.
Elles donnent sens à ma vie.

Seigneur, marche avec moi.
Apprends-moi à te faire confiance.
Dégage mon cœur des richesses inutiles.

Sylvie Latreille

Prière pour la paix


Ô Dieu notre Père, tu es source de tout don.
De toi vient la lumière, la vie, l’amour, de toi vient la paix.
La paix est notre désir, notre rêve.
Elle manque tellement à notre monde.
Elle manque à nos cœurs qui se ferment ou se révoltent.
Elle manque entre les peuples qui s’opposent 
et se déchirent.
Elle manque entre les Églises qui s’ignorent 
et qui se blessent.
Elle manque dans les familles qui se brisent.
Ô Père, donne-nous la paix.
 Mgr. Joseph Rozier

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